BIENVENUE

Ce carnet est pour vous, parents, amis, afin que vous puissiez de chez vous suivre l’aventure. Nous posterons durant le périple quelques photographies, instants et épisodes afin que vous viviez avec nous ce voyage humanitaire d’avril 2010.

mercredi 28 avril 2010

Quito, avant-derniere!

Bonsoir a tous!

Je dois ABSOLUMENT VOUS RAPPELER, parents, d
Ceci dit, nous avons pu entendre le match des Canadiens en direct, a Quito, bien au chaud sur notre terrasse de restaurant prefere!! (he oui, deja un restaurant prefere...) Quel bonheur!! C"etait trop drole de voir 33 quebecois hurler de joie, mais surtout les Equatoriens se demander ce qui nous faisait crier ainsi! Surtout qu"a l"ecran il ne se passait rien, un match de foot tres ordinaire...

Demain derniere journee, elle promet d"etre bien remplie... Encore.

A bientot!
A-M Trudeau

mardi 27 avril 2010

Quito

Quito, 27 avril

J"ecris apres le couvre-feu, a la place de Colin qui a bien merite son repos, car nous en faisons notre photographe de service, il fait des cliches merveilleux!

Merci pour les commentaires, tous! (merci ma puce, de garder mon chat en vie! jtm)

C"est super de savoir que tant de gens s"informent de nos peripeties!

De retour de la communaute, ou nous avons fait une expedition pedestre de 4 heures sur la crete du volcan de la laguna Cui Cocha (nous avons depasse nos limites pour certains, wow! tout un exercice, a 4100 metres, difficile!!), puis appris sur le mode de vie traditionnellement inca de nos amis de Chilcapamba, nous sommes arretes a Otavalo, au marche. Plusieurs d"entre nous pensons nous acheter une nouvelle valise pour apporter tous nos presents... Nous ne pensons pas avoir rapporte de bibittes indigenes, nous n"avons eu que 2 scorpions dans 2 chambres de filles... Nous les y avons laisses...

Nous sommes donc a Quito, avons eu une autre super journee. Notre gentil guide, Diego, nous fait voir des choses auxquelles nous n"aurions pas eu acces, c"est genial. Par exemple, aujourd"hui, il nous a emmenes a un cratere de volcan, le Pululahua, volcan encore actif, ou vivent 200 personnes. A l"origine, c"etaient des gens sans terre, qui se sont installes la, ou la terre est tres fertile. Ils vivent donc sur une bombe a retardement. Mais c"est superbe.

Ensuite, un musee, tout a cote de la Mitad del Mundo (le milieu du monde, latitude 0"0"0"), ou nous avons experimente les effets de la ligne equinoxiale. C"est vrai que l"eau ne tourne pas du meme cote au sud ou au nord de cette ligne!

Puis pris plein de photos sur l"equateur, beaucoup de plaisir!

Nous avons bien fete nos 3 nouveaux 16 ans, gateau, souper agreable sur la terrasse, rires, bonheur...

Demain, visite du Quito colonial, apres le deuxieme cours d"espagnol.

A tres bientot, tous!

A-M Trudeau, maman substitut heureuse dans son role

samedi 24 avril 2010

Baños

Deux jours a Baños dans les montagnes. Paysages fantastiques, randonnee. Ce soir, nous serons avec la communaute indigene Quechua. On se quitte pour quelques jours. On se retrouve a Quito.

Merci pour les commentaires. Il manque enormement d;elements du voyage que je ne raconte pas. Vos enfants le feront bien mieux que moi !

vendredi 23 avril 2010

PASCUALES

Dernier jour à Guayaquil. Journee dans le bidonville de Pascuales. Nous arrivons tot le matin au centre pour enfants. Les soeurs Rose-Aimee et Jeannine nous accueuillent. Nous marchons dans ce quon pourrait appeler des rues. Des petites tetes nous regardent derriere des barreaux de fer. Les maisons que nous visitons sont minuscules et peuvent contenir jusqua 4 familles. Ca sent les vidanges au soleil. Dailleurs, des gens se nourissent de ceux-cis. Nous visitons la garderie et le centre pour les femmes. Certains pleurent, dautres sourient. Ce qui est sur, cest quepersonne nest indifferent devant ce spectacle. Enfin, nous terminons la visite en chantant quelques chansons. Les cuisinieres du centre pleurent avec nous. Derniere image du bidonville...les enfants de Pascuales dormant tous ensemble. Ils dorment malgre tout.

Ils sont 80 000 a crever de faim dans Pascuales. Nous sommes trente a vouloir les sauver. Je maudis les inebranlables montagnes del;Equateur qui sont si invincibles loorsque je ne le suis pas.

jeudi 22 avril 2010

3

DIA 3

Reveil.
Dejeuner.
Autobus.
Notre routine. Sauf que rendu dans lautobus, tout ce qui pourrait ressembler a une routine nexiste plus. LEquateur ne cessera de nous etonner. Nous arrivons encore une fois a lecole primaire en avant midi. les enfants nous attendent. Sur une chaise, une fillette pleure tres doucement. Elle cherche sa maman. Senora Norma nous explique quelle vient detre abandonnee. Des choses comme cela arrivent tous les jours. Pourtant la petite est forte, tres forte. Les enfant courent partout. Eloise et Marie-Eve jouent a la corde a danser avec les fillettes. Nous nous questionnons. Les enfant dans lecole sont habilles proprement, souriants. Nous nous demandons, en dehors des murs de San Juan Bautista, a quoi ressemble leur vie...

En apres-midi nous allons visiter une ecole secondaire. Echanges de sourires timides. Rencontre tres breve, quelque peu froide.

Lorsque la directrice Norma dit aux enfants de quitter lecole vers midi et demi, elle dit toujours "Partez les enfants, demain sera un autre jour !". Il nous semble quau milieu dun bidonville, il faut avoir du courage pour dire de telles choses.

mercredi 21 avril 2010

21 avril, jour 4!

Á tous ceux qui ecrivent des commentaires, MERCI!!!! Quand nous avons la chance (ou le temps) d;aller au cafe internet, les jeunes sont tout excites de voir les nouveaux commentaires et ceux qui n;ont pu y aller me demandent toujours qui en a ecrit. C;est important pour eux, merci!!

Aujourd;hui c;est moi, la professora Trudeau qui ecrit mais habituellement c;est COLIN, alors merci pour les compliments que vous lui avez faits, tous, il les a lus et a ete tres touche. Cetait trop long aujourdhui denvoyer les courriels, desolee.

C;est moi qui ecrit parce que nous avons eu une grosse (longue) journee, il est passe 10 heures, heure du couvre-feu, et nous n,avons pas eu le temps d;aller au cafe. Les jeunes doivent faire leur lavage parce qu;ensuite nous ne pourrons plus. Du moins pas avant Quito.

Vous pouvez etre fiers de vos petits, nous recevons des compliments de partout! La directrice de l;ecole primaire, Norma, dit quils travaillent tres bien! Soeur Jeannine, elle, trouve leur tenue vestimentaire impeccable! Les gens de l;hotel les trouvent tres gentils et tranquilles! WOW!

Le guide est arrive ce soir, il nous suivra jusqu;a Quito! Ouf pour Marc-Andre et Barbara qui nous ont beaucoup aides mais qui ont autre chose a faire qu;a traduire pour nous (comme s;amuser!)

Le travail communautaire est maintenant termine, nous avons fait un superbe boulot, avec les moyens tres limites que nous avions!

Ce matin, nous avons ete jouer au soccer et au volley-ball, nous baigner et nous faire encore de nouveaux amis (!) a lecole secondaire Vi-Leo, un nouveau contact a Pascuales. Ensuite , adieux aux petits de San Juan Batista. Tristesse... Ensuite, nous avons reussi haut la main la montee ardue des 444 marches, sous une chaleur et une humidite accablante. Mais ca en valait la peine... Quelle vue!

Pour finir la journee, nous reservions une surprise a nos jeunes: promenade en bateau-pirate sur le rio, voir Guayaquil de l;eau!! Ce fut tres agreable.

Alors demain, nous serons chez les soeurs pour connaitre leur oeuvre au sein du bidonville, recueillir des temoignages touchants... Nous vous raconterons.

A tous les parents: VOUS DEVREZ ALLER CHERCHER LES RECUEILS DE TEXTES AU BUREAU DE LA SECRETAIRE DE SECONDAIRE 4, LES 28, 29 ET 30 AVRIL PROCHAINS. Meme loin, vos enfants pensent a leurs travaux et examens, pas mal! Ils doivent travailler dessus au retour.

Merci, a bientòt!
Anne-Marie trudeau

mardi 20 avril 2010

2

DIA 2

Nous nous rendons ce matin a l;ecole primaire San Juan Batista au milieu du Bidonville. Il nous faut entrer dans les rues bouetteuses du village pour y acceder. Il y a des chiens egares partout. Les maisons sont en materiaux trouves un peu partout. Un peu comme des nids d;oiseaux. Il y a des tas de dechets partout, ca sent tres mauvais. Nous entrons dans l;ecole primaire, accueuillis par Senora Norma, la directrice, minuscule femme de caractere, et par les soeurs Jeannine et Rose-Aimee. Lecole est un paradis perdu au milieu du bidonville. Il y a des enfants tout de blanc vetus partout. Ils sont magnifiques. Par terre, il y a des poules et des chiens. Tout semble joyeux. Les enfants nous font une presentation. Ca danse sur un certain BEAT IT d;un certain MICHAEL JACKSON qui sort d;un vieille interphone. Apres le spectacle, nous rencontrons les enfants. Nous jouons, nous tentons de communiquer. Ils sont adorables, tellement attachants. A midi et demi, leur journee se termine. Ils partent. Nous, nous attelons a la tache. Il faut peinturer les chaises et les pupitres. Les murs de lecole sont tres colores, l;air est un peu plus frais. Ca sent le bonheur.

1

DIA 1

Apres une nuit bruyante, nous nous reveillons vers 7h. Nous sommes toujours en Equateur. C;est bon signe.

Guayaquil de jour nous apparait completement differente. Tout est colore, ensoleille. Nous dejeunons et repartons dans notre autobus avec ce meme Don Robert que nous ne remercierons jamais assez. Nous sommes a moitie sonnes par la temperature. On s;y habituera. Don Robert, le chauffeur et son autobus nous emmenent faire un tour. Une visite guidee de la ville. Nous traversons limmensite de Guayaquil les yeux grand ouverts. Nous serpentons les rues etroites jusqua une route plus large. Ca klaxonne sans arrèt. Nous apercevons de loin les bidonvilles juches en grapes sur les montagnes. Pascuales nous apparait, imposant. Ce sera pour demain. Ne pas faire les choses trop rapidement. On fait un kilometres et les paysages que nous voyons sont des maisons de tole et de plastique. Un kilometre plus loin, ce sont d;immenses maisons aux couleurs vives. L;ecart entre les riches et les pauvres est immense.

Nous arrivons au parc historique. Nous visitons les animaux equatoriens dans leur milieu presque naturel. Que de couleurs, que de sons. Nous visitons ensuite une maison traditionnelle du 19e siecle et quelques cabanes reconstruites pour nos yeux etonnes. L;ambiance est a la fete. Nous nous assoyons devant une piece de theatre tres vaudeville a laquelle nous ne comprenons un traitre mot. Ca semble drole. Les gens rient. On nous dit ¨Hello¨. On repond ¨Bonjour!¨.

Revenus au centre-ville, nous marchons un peu, visitons. Des enfants veulent nous vendre je-ne-sais-quoi. Ils s;accrochent a nos jambes, pleurent, crient. Ils sont partout. Leurs parent aussi. C;est un premier choc.
Guayaquil: Première impression

Il fait chaud.

A laeroport de Guayaquil, une homme nous attend. ¨Hola, mi llamo Don Robert !¨Sympathique et genereux personnage.
Nous sortons dehors. La chaleur est etouffante. Deux enfants nous aident a transporter les bagages dans cet autobus qui nous transportera un peu partout durant notre sejour a Guayaquil. Il fait noir, seules quelques lumieres nous permettent de voir la forme de quelques palmiers. Il y a beaucoup de bruit. Cest etourdissant.

Dans lautobus, nous tombons nez a nez devant une representation du Christ.¨Jesus es mi pastor¨. Nous roulons au travers de la ville, il est minuit et tout semble si agite. Au beau milieu de la nuit, nous n;arrivons pas a croire qu;il fasse si chaud. Nous roulons et roulons. Notre chauffeur klaxonne sans arret. Sa conduite particuliere et ses manoeuvres douteuses nous font comprendre que nous ne sommes plus du tout au Quebec. Il sait ce qu;il fait. Nous croisons sur notre route les rues de la ville. On ne sait dire si la ville est ancienne où si elle est neuve. Il y a peu de couleurs. Sur la rue, un enfant pas plus grand quun bras dort dans une boite de carton. Une vieille dame dans sa chaise roulante nous observe. une femme peu vetue marche sur le trottoir. Zandunga nous dit que c;est une prostituee. Un camion roule a toute vitesse a coté de nous. Une femme dort sur son toit. Cest etourdissant, on ne voit plus clair. Ca crie, ca parle fort et en espagnol. Il fait si chaud. Bienvenue a Guayaquil.

Excusez les fautes de ponctuation, ce clavier ne maime pas.

dimanche 18 avril 2010

Arrivee

Bonjour a tous. Nous sommes bel et bien a Guayaquil, vivants et heureux. Le voyage sest deroule a merveille.- D;autres infos suiveront.